Extrait de l’introduction du Nouveau guide du bonheur
Sept piliers en équilibre pour savourer la vie devant soi
Excellent… Que du bonheur!! MAGNIFIQUE OUVRAGE très bien documenté, agréable à lire, instructif. Il conforte et réconforte et nous fait découvrir le bien-être et le bonheur que chacun mérite à tout âge. À s’offrir… ET .. à offrir à tous ceux que nous aimons. Beau cadeau pour un anniversaire, pour les fêtes… MD, avis laissé sur Amazon France, 21 novembre 2024
Vous pouvez lire la table des matières détaillée ici et quelques belles citations
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Par Marie-Paule Dessaint, docteure en sciences de l’éducation, auteure et biographie
Trouver l’équilibre dans la vie, c’est comme marcher sur un fil tendu entre le passé et le futur, en savourant chaque instant présent. Jaë L. Phania
Voilà plus de quarante ans que j’anime des ateliers et des conférences sur les grandes transitions de l’existence, dont la crise du milieu de la vie, le mitan, entre 45 et 60 ans environ, et la préparation à la retraite.
J’ai donc écrit ce livre à l’intention des gens arrivés au mitan ainsi qu’à celle des futurs retraités et ceux qui s’y trouvent depuis un certain temps.
Je les invite à vérifier si les sept grands piliers de leur petit édifice personnel sont bien solides et en équilibre et si certains d’entre eux mériteraient d’être consolidés ou réparés avant de poursuivre leur chemin.
Avec le temps, j’ai réalisé que si la crise du mitan n’a pas été résolue, elle risque d’en induire une autre plus intense encore lors du passage à la retraite.

La crise du milieu de la vie (40-60 ans) ? Rebondir et devenir soi, en mieux
Une crise, ce n’est pas une petite fin du monde personnelle dont on ne se remet jamais comme on veut parfois nous le faire croire, bien que cela puisse se produire.
C’est plutôt une occasion de croissance, une proposition de la vie, une opportunité dont il faut profiter au maximum pour connaître du bien-être et du bonheur en plus.
Je le dis souvent, la retraite n’est jamais l’aboutissement heureux d’une vie qui ne l’était pas suffisamment, surtout si l’équilibre entre ses piliers est devenu bancal, parfois au seul profit de celui du travail.
Il faut y réfléchir bien à l’avance, et agir, même si, à juste titre, nous devrions être satisfaits de ce que nous avons accompli et ce que nous sommes devenus.
Les questionnements du mitan
C’est au mitan que les questions existentielles commencent à fuser plus intensément.
On s’interroge sur nos choix de vie passés et actuels et sur ce qu’il est peut-être temps encore de réajuster, de consolider ou carrément de recommencer.
Qui suis-je ? Suis-je heureux ? Bien entouré ? Ai-je encore le temps de donner vie à mes rêves mis en veilleuse ? De rattraper les occasions perdues ? Quels sont mes besoins ? De quoi devrais-je me délester en priorité ou, au contraire, maintenir bien en vie ?Comment me sentir encore utile ? Comment vais-je vieillir ? Mon travail me convient-il encore ? Mes parents resteront-ils autonomes ou auront-ils besoin de moi ? Et mes enfants, comment vont-ils s’en sortir dans ce monde devenu si difficile et parfois si hostile ?
Une suite logique…

Le nouveau guide du bonheur. L’important, toute la vie, est de maintenir en équilibre les sept piliers de notre vie: physique, émotionnel, intellectuel, spirituel, relationnel, matériel et pratique et professionnel
Au début des années 2000, j’ai eu le privilège de publier, en même temps, mais sous deux titres différents, mon second ouvrage portant sur la préparation et l’adaptation à la retraite sur les plans psychologique et social.
Il s’agit du Petit guide de la retraite heureuse (Eyrolles pratique, en France) et d’Une retraite heureuse ? Ça dépend de vous ! (Flammarion Québec). Ces deux éditeurs ont effectué un travail remarquable qui a hissé ces deux livres au rang de (mini) best-sellers des deux côtés de l’Atlantique.
Une fois ceux-ci épuisés et remplacés par trois autres sur ce même thème, l’idée de redonner vie aux chapitres consacrés aux grands piliers de notre existence n’a cessé de me trotter dans la tête. Il s’agit du bien-être émotionnel, physique, matériel et pratique, relationnel, intellectuel et spirituel. Voilà qui est fait !
Aujourd’hui, j’ajoute un chapitre-pilier consacré au travail, « Le bien-être professionnel » puisqu’au Canada, par exemple, plus de 50 % des personnes en âge de prendre leur retraite, dont 8 % de septuagénaires, continuent de travailler ou décident de retourner au travail après quelques mois ou quelques années de repos.

Les retraités au travail: les compétences que les employeurs attendent d’eux. Travailler par nécessité ou s’accomplir et donner encore un sens à sa vie?
En plus des nouveaux retraités, ce chapitre-pilier pourrait être utile aux personnes au mitan de leur vie qui ne se réalisent plus dans leur emploi actuel, y vivent un excès de stress et s’en désinvestissent parfois au point d’hypothéquer leur santé.
C’est une entrevue du 4 janvier 2024 du docteur en psychologie et en philosophie, Tal Ben-Shahar, sur la chaîne metamorphosepodcast.com qui m’a donné l’impulsion de consacrer six mois de ma vie à mettre ces livres de 2005 à jour, voire à les métamorphoser totalement.
Référence mondiale sur la science du bonheur et la psychologie positive, celui-ci distinguait exactement les mêmes piliers du bonheur, du bien-être en fait, que ceux que j’avais déterminés vingt ans auparavant.
Il est vrai qu’aujourd’hui, on peut les trouver indirectement, dans nombre d’ouvrages, de conférences et de balados (podcasts) traitant du bonheur et du bien-être ; ce sujet qui nous interpelle tous, sans exception, particulièrement dans les périodes de transitions, de bouleversements et de crises.
Si vous tapez les mots « Livres sur le bonheur » sur Google vous trouverez 470 000 résultats, sans compter les sites Internet, les balados (podcasts), les articles et les conférences portant sur ce thème du bonheur et du bien-être, en plus de tout ce qui touche le secteur « Religion et ésotérisme » trop souvent associé, malheureusement, lui aussi, au bonheur. Dans son livre La spiritualité, l’anthropologue Lionel Obadia indique que le chiffre d’affaires de ce secteur représentait 33 % du marché des livres, jusqu’à ce qu’il fasse une progression fulgurante de 43 % après la pandémie de la COVID-19
L’ésotérisme ce n’est pas que les enseignements secrets réservés à des initiés, c’est aussi, entre autres, la magie, la cartomancie, l’astrologie et les arts divinatoires (la voyance notamment). Pire encore, on peut lire sur le site du Gouvernement français (vie-publique.fr), qu’en 2020, les dérives sectaires, dont les thérapies parallèles, surtout en santé, ont touché 140 000 personnes (en France seulement).
C’est pour cette raison qu’au chapitre-pilier consacré au bien-être intellectuel, j’ai ajouté une section sur le développement de notre pensée critique afin de naviguer dans la jungle du faux, de la manipulation de masse et du mensonge, sans nous laisser contaminer ou carrément avaler ; ce qui est trop facile en ce moment.
La pensée critique se trouve d’ailleurs dans la liste des compétences attendues des travailleurs dans les rapports Future of Jobs du Forum économique mondial.
Heureusement, pour contrecarrer ces dérives, nous avons de plus en plus accès, dans Internet, à des entrevues de spécialistes, médecins, psychologues et psychiatres, crédibles et honnêtes.
Je vous en ferai connaître plusieurs, car dans leurs livres, au lieu de nous proposer des recettes magiques, ceux-ci nous enjoignent plutôt à prendre notre vie en main, à développer la confiance en soi, à agir et surtout à fournir les efforts que cela implique.
En fait, la recette magique du bonheur se trouve en chacun de nous et non dans toutes les pratiques, pas toujours très honnêtes, inventées par d’autres.
Cette citation du romancier et dramaturge canadien Jean-François Somain prend alors tout son sens. «iser au bonheur, aspirer au bonheur, chercher le bonheur, c’est prendre pour cible son reflet dans la glace»

Nos choix de vie et nos actions les plus importants sont pilotés par la volonté de combler nos besoins et d’exprimer nos valeurs et nos désirs pour donner un sens à notre vie
Besoins, valeurs, désirs et sens de la vie sont intimement liés.
Dans cette importante refonte, j’ai ajouté un chapitre sur nos besoins innés et fondamentaux. Il ne s’agit pas ici de ceux de la pyramide de Maslow, mais plutôt de la représentation en cercles concentriques proposée notamment par l’auteur et conférencier Anthony Robbins, dont le centre est occupé par celui de contribuer.
En fait, tous nos choix de vie et tout ce que nous faisons à longueur de journée n’ont qu’un seul but : répondre à nos besoins, les satisfaire et les nourrir, même si nous ne pouvons pas les nommer précisément.
Il s’agit des besoins de sécurité et de confort, de défis et d’aventure, de reconnaissance significative, d’amour, d’affection et d’appartenance, de croissance et d’évolution ainsi que de contribution.
Il n’est pas question ici des besoins matériels et financiers, comme manger, se loger, travailler, dépenser, voyager, qui, bien qu’ils soient légitimes, peuvent disparaître à tout moment et être remplacés, ou non.
L’avez-vous remarqué aussi ? Même nos émotions et celles des autres ne servent qu’à faire reconnaître ou à satisfaire des besoins, par exemple le respect et la considération dans le cas de la colère ou la sécurité dans celui de la peur. Nous en reparlerons au premier chapitre-pilier consacré au bien-être émotionnel.

Transitions de vie mariepauledessaint.com savourer la vie et la retraite
À suivre. L’âgisme : un fléau mondial. Résister au jeunisme ambiant
Résister au jeunisme ambiant (extrait du livre Le nouveau guide du bonheur)
Quelques livres: Cap sur la retraite, mémoire et intelligence, connaissance de soi (Qui suis-je?)
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